POÈMES
Faire de nos élèves non plus les spectateurs passifs de l’histoire mais des analystes et des acteurs de leur présent.
Lyse Lambrechts, professeure de Lettres


COIFFÉ DÉCOIFFÉ NOTRE ÉTÉ
Samedi vingt juin c’est le début de l’été Ma saison préférée la plus ensoleillée Début des marchés des récoltes dans les vergers Cet été s’annonce de grandes vacances décoiffées Déconfiné mais pas le droit de voyager Festivals déprogrammés vacances annulées Virus à la clé vacances pas si décoiffées L’été peut rimer avec convivialité Se mettre en été pendant le mois de juillet Aimer rigoler admirer la volupté Aimer se balader en toute simplicité Les couchers de notre été charment les passagers Cette saison éclairée nous aide à voyager Si doux si beau et si léger notre bel été Cette année en particulier été coiffé Épidémie ancrée un été détracté Plein de choses vont changer il faut rester soudé Un mental de guerrier un été rattrapé Aimer c’est vouloir sauver notre bel été Respecter et appliquer c’est pas compliqué Une pensée sauver l’été coiffé décoiffé.
Conséquence de la Covid
Le rouge de Guerdavid, Inspiré de Rimbaud et Verlaine, Franck
A la mi-mars, début du printemps Malheureusement, c’est aussi le confinement Nous devons rester à la maison Et chercher de nombreuses occupations Nous mettons tous nos espoirs dans la médecine Pour vaincre ce virus, faut-il la chloroquine ! Tous les soirs, à 20 heures nous applaudissons A nos fenêtres ou sur nos balcons Les jours passent et se ressemblent Nous devons essayer de vivre ensemble Avec des inquiétudes, devant cette pandémie Restons positifs, pour le bien de notre famille Un potentiel vaccin ! Un travail de fourmi Enfin, voici le dé confinement, vive la vie !
Le Virus
Vers inspirés de Christian Vanhille «La poésie», Gwendoline
Qu'est-ce qu'un virus Tout le monde se le demande En pleine pandémie Personne ne l'a voulu Est-ce absurde Un virus transforme tout en débris Un virus est comme un lion Un lion en cage qu'on relâche Ce virus nous utilise comme des pions On joue à cache-cache Un virus est comme une prison On s'enferme pour fuir Fuir une réalité Cette prison est comme un poison Du poison qui détruit tout Et ce qu'il nous reste à accomplir Devrions-nous abandonner?
Assis au bord de ma fenêtre
Rayane
Pendant le confinement, J'attends impatiemment Assis au bord de ma fenêtre, Je regarde les rues désertes Peu de choses se passent en cet instant peu réconfortant Combien de temps encore ? A voir les mêmes personnes, les mêmes endroits, les mêmes objets Combien de temps encore ? A entendre les mêmes voix, les mêmes devoirs, les mêmes règles.
Liberté perdue
Liberté perdue Mais le calme revenu Chez certains c’est l’agacement Chez d’autres c’est apaisant Malgré le confinement Au gré du vent Nombreux sont ceux Qui ne joueront pas le jeu Face aux recommandations Certains s’abandonneront à leurs passions Tandis que d’autres garderont la raison Mais tous resteront sous pression Or la menace Ne donnera pas le coup de grâce Et n’effacera pas les traces De l’espoir de la populace.
Déjà plus de 55 jours
Déjà plus de 55 jours que nous voilà confinés. Quelque part, ça a le goût et l’air de vacances Petit air amplifié chaque jour par la présence du soleil À l’exception de l’hélicoptère de la gendarmerie ou celui du Samu, le ciel est désert Une pie, un corbeau égaré, quelques étourneaux perchés en haut du figuier Le silence sporadique est troublé par les quelques bus qui circulent Le jardin est animé du tsi-tsi des mésanges bleues et des charbonnières Pas très civilisées, elles se bousculent dans la mangeoire Ça s’anime également du côté de l’hôtel à insectes… Coronavirus, Le printemps s’en moque. Quelques irresponsables également Le souffle du Covid 19 a emporté Manu Dibango Il ne sélectionne pas, il se répand Dans le silence assourdissant du confinement Alors que les fleurs et bourgeons enguirlandent les fruitiers Et toujours le soleil Et toujours les mésanges Et toujours le silence apaisant L’invasion est invisible, Mais bien réelle et exponentielle Alors, on reste vigilants, ON NE LÂCHE RIEN ! En espérant que vous et votre famille allez Bien
Equilibre
Celui qui veut monter plus haut Devra savoir descendre Celui qui sait se contenter Sera toujours content Celui qui se vante de ses gloires En perd tout le mérite Celui qui veut la lumière Devra connaître les ténèbres Qui croit savoir Apprendra qu’il ne sait pas Qui se veut riche Est toujours en quête de possession Plus on donne Plus on possède
Coiffé décoiffé notre été
Eva
Samedi vingt juin c’est le début de l’été Ma saison préférée la plus ensoleillée Début des marchés des récoltes dans les vergers Cet été s’annonce de grandes vacances décoiffées Déconfiné mais pas le droit de voyager Festivals déprogrammés vacances annulées Virus à là clé vacances pas si décoiffées L’été peut rimer avec convivialité Se mettre en été pendant le mois de juillet Aimer rigoler admirer la volupté Aimer se balader en toute simplicité Les couchers de notre été charment les passagers Cette saison éclairée nous aide à voyager Si doux si beau et si léger notre bel été Cette année en particulier été coiffé Épidémie ancrée un été détracté Plein de choses vont changer il faut rester soudé Un mental de guerrier un été rattrapé Aimer c’est vouloir sauver notre bel été Respecter et appliquer c’est pas compliqué Une pensée sauver l’été coiffé décoiffé.