LE ROMAN GRAPHIQUE

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Nos lettres persanes

 

C’est d’abord un recueil de correspondances lycéennes internationales

écrites en Belgique, France, Maroc et Tunisie,

sélectionnées par l’association Égalité par Éducation

sur la base d’un Concours.

Il est adapté ici en Roman graphique

par Gwénola Morizur et Laëtitia Rouxel

et prend le titre de :

 

Au carrefour des mondes

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LA GENÈSE

 

À PROPOS

 Après la publication de notre première bande dessinée Égaux sans ego, aux Éditions Locus Solus en 2013, l’Institut Français du Maroc nous invite à une présentation lors de son premier Festival de BD ados. L’Institut de Kénitra choisit de réfléchir sur la thématique de l’égalité entre les filles et les garçons. Il se propose d’entendre notre expertise des échanges-débats, celle aussi de la conception et de la mise en œuvre du livre, ressource éducative. Dans des jardins orientaux, « emblèmes magnifiques du vivant cultivé » 1, la rencontre a lieu avec des équipes enseignantes et des collégiennes et collégiens engagés, lors de partages libres et passionnés.

À lire la confiance et la flamme dans ces jeunes yeux, l’idée germe et prend corps de poursuivre ces échanges franco-marocains des deux rives. Les hasards de la vie nous font croiser la route de Houria Abdelouahed traductrice et auteure2 et de Yves Geffroy professeur à l’Université Internationale de Rabat, facilitant un lien avec le lycée français. Le projet d’un concours lycéen est lancé. Par-delà le Maroc et la France, l’ambition est d’ouvrir aussi à d’autres pays francophones. Ainsi la Belgique et la Tunisie se joignent à nous, renforçant dans l’élan cet arc transméditerranéen. Il faut audace et acuité pour écrire des Lettres persanes 2018… C’est le défi que relèvent avec conviction ces lycéennes et lycéens témoins de leur temps, se révélant avec bonheur dans l’écriture. Et par une dynamique d’éveil, ils se découvrent citoyens du monde dans la diversité culturelle et le sentiment d’appartenance à une humanité commune.

La cérémonie de remise des prix du concours est un moment fort et joyeux d’échanges entre les participants, présents ou en visioconférence. L’idée se renforce alors de transposer cette materia prima des lettres en Roman graphique. Dans leur complexité, « relier ces histoires et les raconter comme des fictions, incarner les personnages en leur inventant des visages 3, c’est ce qu’acceptent avec enthousiasme la scénariste Gwénola Morizur et la dessinatrice Laëtitia Rouxel.

 Ainsi, en lisière des mots et des images, dans ce « carrefour des mondes » où s’interpénètrent mondes intérieurs, mondes terrestres et mondes intergalactiques, se lit ce récit.

Janine De Nascimento

Ce projet a bénéficié du patronage de la Commission nationale française pour l’UNESCO

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     1 Jardins d’Orient et d’Occident, Mickael Londsdale et Patrick Scheyder (Bayard 2018)
     2 Figures du féminin en Islam, Houria Abdelouahed (PUF 2012)
     3 Paroles d’honneur, Leïla Slimani, (Les Arènes BD 2017)

LE SCÉNARIO

 

Demetra est journaliste.
Elle vient de la lointaine planète Aria pour un reportage sur la planète bleue. En fine observatrice, elle s’étonne de notre monde qui parfois l’amuse et souvent l’indigne…

Car son sujet porte sur les relations entre les femmes et les hommes. Et les Terriens si sûrs d’eux semblent tout à coup mal à l’aise quand Demetra relève, perspicace, les inégalités subies au quotidien, les clichés à la vie dure, la condition parfois dramatique des filles et des femmes.
De part et d’autre de la Méditerranée, son amitié avec Adèle, Abel, Selma et Jalil nourrit son « regard persan ».
Drôle et décalé, mais qui donne à réfléchir.

Au-delà de la fiction à l’œuvre, l’histoire porte un témoignage vivant sur des expériences croisées d’inégalités entre les sexes. Les combattre aujourd’hui alimente l’espoir du changement. Mais révèle aussi le chemin qui reste à parcourir…

 

LES PERSONNAGES

Adèle

Adèle

Je suis Adèle, j’ai 17 ans.

Je vis à Bruxelles et la vie ici n’est pas facile !

Serait-elle différente ailleurs ?

abel

Abel

Je m’appelle Abel, je suis le cousin préféré d’Adèle.

Elle vient me rendre visite à Brest et m’étonne toujours

par ses interrogations multiples.

Demetra

Demetra

 

 

Et moi Demetra. Je suis journaliste sur la planète Aria

et j’ai été choisie pour un reportage sur la planète bleue.

Je dois dire que mon regard étonné sur leur monde vient nourrir

les questionnements d’Adèle et d’Abel,

pour qui je suis vraiment une extraterrestre !

aris

Aris

Hello ! Moi je suis Aris, ami de Demetra.

J’appartiens au 3e genre, fréquent sur la planète Aria,

où toutes et tous vivent en bonne intelligence et en harmonie.

cima

Cima

Cima, je me présente : j’arrive de l’île de Mara.

Je suis cheffe de cet archipel dirigé par les femmes.

Je réponds à une invitation du Président de la République française.

selma

Selma

Mon nom est Selma, je vis au Maroc.

J’accueille à Rabat, dans mon appartement près de la médina,

des amis rencontrés au hasard de mon voyage en France.

Ange

Ange

Je suis originaire du Congo.

Je me nomme Ange et je suis chanteuse engagée

en tournée en France.

jalil

Jalil

Et me voici : Jalil,

lycéen Tunisien venu en France

pour suivre des cours dans lesquels je rencontre Abel.

ora

Ora

Et moi je suis Ora.

Je rejoins mon ami Jalil

le temps des vacances.

LE LANCEMENT

L’ ACCUEIL

L’association Égalité par Éducation, par la voix de sa Présidente Janine De Nascimento entourée de son équipe, dit sa joie d’accueillir ses invités dans ce lieu central de Brest, notre « maison à tous » comme l’a caractérisée fort justement un élu. Elle remercie les participantes et participants et transmet les excuses de personnalités partenaires ou proches de ses actions, retenues sur d’autres chantiers. Elle dit aussi son plaisir d’observer une assemblée constituée de femmes et d’hommes, condition indispensable pour avancer dans notre marche vers l’égalité. L’occasion est belle de se retrouver autour d’ÉpÉ, puisqu’il s’agit du lancement du Roman graphique Au carrefour des mondes, dont elle rappelle la genèse, comme suite au Concours À la manière des Lettres persanes.

Dans un futur indéterminé, une journaliste d’une planète lointaine vient enquêter sur les conditions de vie dans la société terrienne. Les situations crues, les dialogues sensibles, ne sont pas exempts d’un certain humour, car observer nos habitudes avec le recul du « regard persan » est toujours riche de surprises et nous remet en cause efficacement. C’est une invitation à dénoncer le sexisme avec force et ironie et à éveiller les lectrices et les lecteurs au respect mutuel, loin des stéréotypes. Au-delà de la fiction à l’œuvre, il porte un témoignage vivant sur des expériences croisées d’inégalités entre les sexes. Les combattre aujourd’hui alimente l’espoir du changement. Mais révèle aussi le chemin qui reste à parcourir.

Le choix du titre invite au voyage et condense mondes intérieurs, mondes terrestres et mondes intergalactiques.

 

LA PLACE AUX IMAGES

Pour découvrir tous ensemble l’ouvrage, une projection commentée de quelques planches est proposée, un focus sur les moments-clés de l’histoire. De jeunes voix se sont élevées. Il est question de harcèlement, dans le métro de Bruxelles ou dans les rues de Brest il fait partie du quotidien. « Et si ça t’arrive, personne ne dit rien » Pourquoi ? gêne, souci de discrétion, peur de représailles ou de ne pas être cru. Question aussi d’imagination ou d’anticipation, avec une incursion sur l’île de Mara où seules les femmes gouvernent et sur la planète mystère où trois genres cohabitent en harmonie. Et dénouement sur le pourquoi des itinérances de nos jeunes héros et héroïnes.

De la Belgique à la France et à la Tunisie, ce périple au carrefour des mondes s’arrête au Maroc, dans la perspective d’impulser et d’édifier comme le veut Selma un monde meilleur, ici comme ailleurs.

C’est avant tout une invitation à la découverte du pays et de sa culture pour mieux la comprendre, à travers des poèmes extraits de l’Anthologie de la poésie arabe classique, traduits par Houria Abdelouahed.

Diction : Marie-Noëlle Le Got, Marie-Christine Cardon. Technique : Annie Legrand. Photos : Meryl Asselino

Enregistrement : TGB pour « On n’est pas des moutons » émission diffusée le 10 décembre sur Tébéo

 

LA PAROLE À LA RÉALISATION

ÉpÉ est initiatrice et conceptrice du projet global. Les lettres primées au Concours organisé entre lycéens de pays francophones Nos Lettres persanes, ont fourni la materia prima du Roman graphique, aboutissement de cette aventure. ÉpÉ présente ses coréalisateurs et donne lecture des premières impressions positives et sensibles qui lui sont parvenues à propos de Au carrefour des mondes, dont celles d’une jeune lycéenne déjà très engagée. L’avenir est assuré.

Gwénola Morizur scénariste, absorbée par un heureux événement, s’exprime dans une vidéo enregistrée à notre intention et en direction des lycéens « écrivains en herbe ». Nous l’intitulerons : L’art et la manière d’adapter un scénario. Manière de relier ces histoires et de les raconter comme des fictions. À découvrir absolument car instructif et passionnant, depuis ses « scène à scène » à la version définitive.

Laëtitia Rouxel dessinatrice, dit sa collaboration dynamique sous forme d’allers et retours productifs permanents dans ce trio formé par la scénariste, l’association commanditaire et elle-même. Elle répond à toutes les questions qui adviennent, sur la pratique de son art de dessinatrice et la manière d’incarner les personnages en leur inventant des visages. Pour conclure en beauté, elle dédicacera les ouvrages que l’association se fait le plaisir d’offrir aux participants.

Sandrine Pondaven des Éditions Locus Solus souligne, après le succès que l’on connaît à la BD Égaux sans ego, l’intérêt de cette deuxième coédition avec l’association ÉpÉ qu’elle souhaite aussi réussie pour le Roman graphique Au carrefour des mondes, Nos Lettres persanes. Des Festivals, comme Brest en Bulle ou à Saint-Malo Quai des bulles de la BD et des images, l’ont déjà fait connaître.

Les premières impressions

En peu de pages, l’essentiel est dit. Les problématiques actuelles. Les questionnements en tant que femme ou homme. L’introduction des Pûmes est subtile. Ce troisième genre reste flou et laisse place à l’imagination. Le dessin est dynamique et donne envie d’en savoir plus avec des dialogues simples mais qui entraînent bien vers une réflexion de fond. Prouesse aussi que d’évoquer tour à tour les divers pays et leurs problématiques. J’ai eu l’impression de retrouver les interrogations des lycéens dans une version condensée et toute en finesse. Les textes d’introduction permettent de bien resituer le projet. En conclusion pour moi c’est une vraie réussite, une formidable réalisation !

Meryl Asselino

Au carrefour des mondes, un roman graphique qui soulève des problèmes inégalitaires internationaux. Dans cet ouvrage, on retrouve les questionnements et les incidents quotidiens que les femmes rencontrent dans différents pays. La retranscription des lettres écrites par ces jeunes est passionnante et le mélange de différentes cultures et mœurs rend l’histoire étoffée. Le choix des couleurs, notamment celles en lien avec la planète Aria, qui sont plus claires et fondues, montre avec intelligence que ce monde nous est lointain en bien des aspects. Les propos sérieux sont dits avec délicatesse, ce qui rend cette histoire légère bien que réfléchie et impliquée. Le mélange entre le fantastique et le réaliste fait de ce roman graphique une histoire à la fois trépidante et éducative.

Maï Léa B. en classe de 1ère à Saint Brieuc

L’art et la manière d’adapter un scénario

LES PARTENAIRES

 

De la mobilisation sur ce projet, il ressort qu’éducation et politique sont intimement mêlées.

En témoigne la présence en leur qualité de partenaires du projet, d’élu.e.s de BMO et Ville de Brest, par la voix de Reza Salami, adjoint au Maire, en charge de la Culture et du Conseil départemental du Finistère en la personne d’Élyane Pallier, chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes, qui nous informe d’initiatives opérant un travail de réflexion dans ce sens.

D’autres partenaires se sont excusés : le Conseil départemental d’Ille et Vilaine, la Préfecture de région ainsi que le Conseil régional de Bretagne.

Nous avons également reçu le soutien du Ministère de la Culture et le patronage de l’UNESCO.

Le Rectorat d’académie est représenté par Nicole Guenneugues, chargée de mission égalité filles garçons. Elle intervient sur l’intérêt majeur de la diffusion et du bon usage de ce nouveau support pédagogique consécutif à Égaux sans ego, dans les établissements scolaires de l’Académie de Rennes.

 

 

 

LES DIALOGUES DANS LA SALLE

Les participantes et participants s’expriment en toute liberté, tout au plaisir de cette découverte. En témoigne la densité des échanges croisés dans la salle.

Nicole Guenneugues, intervient à diverses reprises dans le débat pour apporter son éclairage avec la pertinence qu’on lui connaît.

Des enseignants engagés dans le projet ou extérieurs à celui-ci mais tous dans une implication convaincue, nous apportent leur questionnement. Ainsi, le lycée de l’Iroise s’est doté d’une Charte et engagé dans des actions de formation pour les enseignants. Enseigner l’égalité F-G ne s’improvise pas, même si cela passe par des mesures simples et concrètes, comme une liste de textes où les auteurs F et H sont à égalité !

Françoise Plassart Bachelier rebondit sur l’injonction vestimentaire et de comportement faite aux filles et aux garçons. Elle cite l’exemple d’un garçon arrivé très maquillé dans son établissement, s’attirant les remarques acerbes d’une mère d’élève. En signe de protestation et de solidarité, tous les garçons sont venus maquillés le lendemain.

Une enseignante interroge sur la mixité des groupes ou des binômes à l’origine de Nos Lettres persanes. Une mère d’élève nous fait mesurer l’importance de l’espace du secret qui convient à l’écriture de l’adolescence.

Propos confirmé par Yvette Rodalec, ancienne professeure de Lettres à qui revient la thématique À la manière des Lettres persanes. S’adressant à notre illustratrice Laëtitia Rouxel, elle dit son adhésion à son travail, en particulier à l’esthétique de l’ouvrage et au choix des couleurs. Elle apprécie la dynamique de la marche en avant des personnages de couverture.

L’UBO, en la personne d’Arlette Gautier Professeure de Sociologie, répond à la question sur la résonance perçue de notre ouvrage : Ce roman graphique agit-il comme révélateur ou comme caricature de ces mondes actuels et virtuels ? Pour elle, c’est à l’évidence un révélateur.

Pour des amis de l’association, ce roman graphique n’est-il pas trop loin d’une réalité qui lui échappe, des décrocheurs, des marginaux ? Pierre-Yves Le Gall, Conseiller technique de service social en faveur des élèves, exprime qu’il faut du temps, de la patience, pour créer des passerelles mais que les choses sont en marche. Une question est aussi posée sur la géographie du projet : certes le constat porte sur les pays de la Méditerranée mais il y a aussi tout ce qui se passe à l’est et invite à la réflexion.

 

L’OBJECTIF DE MOYEN À LONG TERME

Par-delà la rencontre de ce jour, la visée est d’atteindre les jeunes collégiens et lycéens d’ici et d’ailleurs, de les doter de ce support pédagogique afin qu’ils s’en saisissent et le rendent actif.

C’est à la fois la volonté des Conseils départementaux pour les collèges d’Ille et Vilaine et du Finistère, ce sera aussi celle du Conseil régional de Bretagne pour les lycées. C’est celle du Rectorat qui manifeste la recherche des moyens de diffuser cet outil pédagogique pour que sa finalité soit efficiente.

Parmi les perspectives, l’intérêt porté à notre travail par Nidale l’étudiante présente et son souhait d’extension de l’action de notre association à l’ensemble du Maghreb voire du proche Orient, retiennent toute notre attention.

En cela, nous avons reçu en juin 2019 l’appui du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en la personne de Jean-Yves Le Drian qui nous invite à nous rapprocher de l’Institut Français, opérateur délégué des ministères de l’Europe et des Affaires étrangères pour les échanges culturels internationaux, en direction des instituts français à l’étranger.

 

LA RÉCEPTION CONCLUSIVE

À l’issue de ces échanges impromptus mais riches et interactifs, Monsieur Reza Salami, adjoint au Maire de Brest et en charge de la Culture, nous invite à fêter ensemble cet événement autour d’un verre de l’amitié.

Il souligne sa proximité avec ce Carrefour dans lequel il retrouve des cultures qui lui sont familières, regrettant l’absence de l’Iran parmi les participants. Il soulève un étonnement ravi par sa connaissance de l’ouvrage dans ses arcanes et nous révèle que le nom de la planète Aria (Arya en langue iranienne) signifie noble.

Il se dit sensible à ce que s’établisse l’égalité entre les femmes et les hommes, faisant cesser cette injonction selon laquelle « le masculin l’emporte sur le féminin », seul l’Homme prévaut.

La Présidente d’ÉpÉ l’affirme en conclusion : elle ne connaît pas l’Homme majuscule, seuls existent des êtres humains.

NOS REMERCIEMENTS

 

L’association Égalité par Éducation – ÉpÉ –  conceptrice de ce projet transversal francophone, remercie pour leur accompagnement sans faille dans sa réalisation, ces amies et amis qui l’ont suivie par-delà le temps et par-delà l’espace :

Annie Auréjac, Marie-Christine Cardon, Janine De Nascimento, Martine Desnos, Anita Drohé, Yves Geffroy, Nicole Guenneugues, Marie-Françoise Joly, Anne Le Gall, Marie-Noëlle Le Got, Annie Legrand, Adil Mahmoudi, Christine Morisson, Marie-Claude Ripert, Yvette Rodalec  et bien d’autres encore…

Elle félicite chaleureusement tous les élèves des classes participantes engagées dans cette aventure épistolaire de témoignage et/ou de fiction, leurs professeur.e.s et leurs proviseur.e.s, attentifs à la dimension d’ouverture ainsi créée :

Belgique : Institut Étienne Lenoir, classes de 6P SB et AF

France : Berck-sur-Mer, lycée Lavezzari, classes de Seconde et Littérature et Société

Brest, lycée de l’Iroise, classes de Seconde 2, 4, 6 et 8

Brest, lycée Lesven, classes de Seconde 7, Seconde Bac Pro MMV et Seconde Pro GA

Landivisiau, lycée du Léon, classe de Seconde 3

Lorient, lycée Dupuy de Lôme, classes de Seconde 3 et Seconde 7

Maroc : Rabat, lycée Descartes, classes de 1ère L et de l’IUR 1ère année

Tunisie : La Marsa, lycée Gustave Flaubert, classe de Seconde 6.

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